Une bien belle fête que celle de nos deuxièmes Rencontres de mai. Déjà, le samedi soir avec la pièce « Les loges de sieste » donnée en avant première au village, et que Le Comptoir des Comédiens de St Bauzille a réalisée de bout en bout : écriture, mise en scène, décors, costumes, sonorisation, lumières. Après le discours plein d’humour de Jacques Daudé, le maire : « il fallait que je dise quelque chose qui soit en harmonie avec la pièce », une collation de belle qualité gustative était offerte par le foyer rural : pétillant de touraine à volonté, assiettes de gâteaux pâtissiers…
Le dimanche, dès 10h du matin, sur la place, pendant que les enfants participaient dans les rues du village au rallye concocté par Maguelone et son équipe de mamans, Colette et Amandine animaient avec talent des séances de gymnastique et de danses modernes ouvertes à tous.
Puis midi arrivait déjà, et après la distribution des prix aux enfants, chacun déposait son œuvre gustative et s’installait à la découverte des plats confectionnés qui circulaient de table en table.
L’après-midi, les présentations des cercles occitan par Guy, et anglais avec Bernadette, Marie-Claude et Philip, permettaient une digestion enrichissante pour les linguistes amateurs de mots et de thé made in england. Les brillantes démonstrations des danseuses orientales de l’atelier de Marianne à Valflaunès, donnaient des intermèdes colorés, sensuels et très créatifs.
Enfin, Le Foyer rural a rendu un bel hommage à Gabriel Monnet. Á 17h, salle du Conseil à la mairie, Madeleine Attal, Marie Trystram, Louis Beyler, des comédiens professionnels bien connus ; François Matthey, journaliste à Midi Libre ; Jean-Claude Monnet, sociologue, fils de Gaby, tous installés dans la région, sont venus lire de beaux textes, de Gaby (« Pour les hommes fraternels »), de Jacky Gil, de Paul Eluard et d’eux mêmes. Jean-René Rambaudi les a accompagnés à la harpe. Moment intense qui a ému les spectateurs mais aussi les intervenants, tous compagnons et amis de Gaby et de Monette, la fidèle compagne honorant de sa présence cet hommage.
Ces lectures ont été suivies d’un très beau récital de Daniel Battais accompagné de Fred Wheeler, exceptionnel guitariste. Pendant près de deux heures Daniel, a fait vibrer les cœurs et réchauffé les mémoires aux magnifiques textes de nos plus grands poètes, sans nostalgie, mais avec bonheur. Et quand « Margot dégrafait, dégrafait son corsage »… sur son corps sage, « pour donner la gougoutte à son chat », c’est la salle tout entière qui reprenait le chant. Le récital n’en finissait pas. Les spectateurs en demandaient encore et encore…
Dans la salle on entendait les copains du foyer rural à qui on devait ces moments privilégiés accompagner Daniel à leur façon : « Ils naviguaient en pèr’ peinard sur la grand-mare des canards et s’app’laient les copains d’abord, les copains d’abord ».
Un des organisateurs disait, dimanche soir : « c’est magnifique d’avoir attiré autant de monde à tous les spectacles, et aussi pour visiter les très belles expositions d’encadrements, sculptures, bonsaïs ; démonstration d’origami ; concours photos dont la lauréate, désignée par les visiteurs, a été Pauline Dusfour pour sa tortue bigarrée. Vraiment, nous sommes comblés ».